Ce nanomatériau découvert dans les années 1930 a eu du mal à percer du fait des coûts importants de fabrication. L’aérogel, composé de 99,8 % d’air, n’est autre que le matériau solide le plus léger de la planète[i],il est à peine plus lourd que l’air lui-même (1 litre ne pèse que 3 grammes). On peut le considérer comme de l’air solidifié,[ii] à l’état pur il se présente sous la forme d’un gel transparent un peu bleuté.

Sa conductivité thermique de 0,017 W/m.K, lui procure des capacités isolantes absolument extraordinaires.

Comme si cela ne suffisait pas, l’aérogel reste stable dans le temps. Il affaiblit considérablement les ondes sonores,[iii] reste perméable à la vapeur d’eau tout en étant hydrophobe,[iv] et résiste au feu —il ne commence à se désagréger qu’au-delà de 1200° !

Aérogel et lance-flammes

Rien de tel qu’une bonne illustration pour avoir une idée des propriétés ahurissantes de l’aérogel. Extrait de l’émission https://www.youtube.com/watch?v=qnOoDE9rj6w&t=49s

L’expérimentateur ne ressent nullement la chaleur du lance-flammes, tandis que le matériau est complètement inaffecté par les flammes. L’image thermique est encore plus parlante et se passe de commentaires.

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[i] Une bonne vidéo en français https://www.youtube.com/watch?v=14XAQaNFQaM, qui parle de ce matériau du futur … en 2007 !

[ii] Malgré sa très faible densité, l’aérogel supporte des charges jusqu’à plus de 2000 fois son poids.

[iii] On dit alors que l’aérogel de silice est un isolant thermoacoustique.

[iv] Les purs aérogels de silice présentent des propriétés hydrophiles. Cette caractéristique les rend vulnérables face à l’humidité. De ce fait, les industriels font subir à l’aérogel de silice un procédé d’hydrophobisation afin de le rendre résistant à l’eau. Cette propriété hydrophobe participe à la longévité de ce matériau isolant. Elle lui permet également de conserver ses propriétés d’isolant thermique et ses performances d’isolation phonique.

Cerise sur la gâteau : étant composé de silice amorphe, il est non toxique.[i] Néanmoins, le découpage nécessite le recours à des équipements de protection : lunettes, masque et gants.

Capable de stopper tous les modes de transmission de chaleur, l’aérogel est destiné à devenir le matériau d’isolation parfait pour nos maisons depuis que nous avons surmonté la limitation du coût.

[i] Nous conseillons la lecture de l’article scientifique https://pubs.rsc.org/en/content/articlehtml/2021/en/d1en00026h datant de 2021 et qui fait un point complet sur les propriétés des nanoparticules d’aérogel sur la santé.

Avec plaisir ! Nous n’avons ni l’ambition ni la capacité d’isoler nous-mêmes tous les bâtiments existants.

Vous pourrez même louer les services de l’un de nos poseurs professionnels pour vous former et bien débuter votre chantier.

Voir la page « Acheter mon aérogel ».

Tant que la gravité terrestre existera, le travail au plafond sera toujours plus difficile à réaliser qu’au mur. Un plafond de 55 m² comme celui d’un StreetBox demande en général une petite semaine.

Nous assumons fièrement la pleine responsabilité de nos travaux. La garantie de 5 ans s’applique donc pleinement.

Notre position est sans compromis : oui l’aérogel est sans le moindre doute LA solution pour l’isolation des bâtiments anciens.

Les plaques d’aérogel présentent ici tout leur intérêt, outre leurs propriétés ultra-isolantes. La faible épaisseur de 2cm permet de respecter la plupart du temps l’allure de la façade. Les encadrements de fenêtres demanderont à être travaillés de manière spécifique pour éliminer les ponts thermiques et respecter l’aspect original.

Une isolation par l’intérieur est parfois la bonne formule. Notre architecte sera là auprès de vous pour, armé de son bon sens et de son expérience professionnelle. Il s’agira de peser des intérêts entre la valeur patrimoniale du bâtiment, la nécessité d’économiser l’énergie et la physique du bâtiment. Parfois il ne faudra tout simplement pas isoler ! L’aérogel permettant au bâtiment de « respirer », permettra d’éviter que la vapeur d’eau produite par les habitants —et qui se condense sur les ponts thermiques— reste bloquée à l’intérieur une fois les portes et fenêtres isolées à leur tour.

Tout est possible en veillant tout spécialement à l’épaisseur des matériaux pour éviter que le « point de rosée » (état d’humidité et de température où la vapeur d’eau se condense) se situe à l’intérieur du mur ou du matériel isolant – ce qui entraînerait à la fois des dégâts par pourrissement et une moins bonne isolation. Dans certains cas un pare-vapeur sera nécessaire ou de nouvelles aérations. C’est le rôle de nos spécialistes d’évaluer précisément ces questions.

Au minimum l’isolation des murs permettra une économie d’énergie jusqu’à 50%. L’objectif reste la suppression de tous les ponts de froid des dalles, des murs et des cloisons.

Non seulement la façade du bâtiment est-elle préservée mais la surface habitable n’est pas diminuée et on ressent un confort qui relève du « cocooning » en séjournant dans une telle habitation.

Oui, grâce au Programme Bâtiments de la Confédération et des cantons. Certaines communes octroient, elles aussi, des subventions. De surcroît, le montant non subventionné des travaux est déductible des impôts. Notre architecte se charge de toutes les démarches.